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Sunday, February 24, 2019

A la découverte des piscines coréennes

Nager, c'est cool. Je ne pense pas être doué pour ça, mais j'aime vraiment ça. L'une de mes préoccupations lorsque j'ai déménagé en Corée était donc de pouvoir continuer à aller à la piscine au moins une fois par semaine. Serais-je capable d'y aller tout seul, étant donné les obstacles linguistiques mentionnés ici ? Les piscines seraient-elles tellement surpeuplées qu'on peut à peine bouger ? Dans ma ville d'origine, en France, les piscines sont parfois très fréquentées. Heureusement, il y a un site Web qui vous indique combien de personnes sont dans la piscine (presque) en temps réel, ce qui vous permet d'éviter la cohue. Je n'ai rien vu de tel pour les deux piscines que j'ai visitées jusqu'ici en Corée (à Yangsan et Haeundae). Il y a des heures d'ouverture spécifiques, donc vous n'avez pas vraiment le choix (cependant, une autre piscine à Busan, la piscine couverte de Sajik, est ouverte pour tout le monde de 6h à 21h). Les heures d'ouverture sont de 8h00 à 9h00 et de 12h00 à 15h00 à Yangsan, et de 13h00 à 16h00 à Haeundae. A Yangsan, il est très facile d'entrer, car il y a des machines pour payer son entrée. Je n'ai eu qu'à mémoriser les boutons sur lesquels appuyer. Elle m'a montré tout cela quand nous y sommes allés ensemble pour la première fois et ensuite j'ai pu y aller seul, sans parler à aucun être humain, ce qui n'était toutefois pas très bon pour mon Coréen. 





De plus, 3 500 wons me semblent plutôt bon marché. C'est encore moins cher à Haeundae (2 800 wons), mais il faut parler à des humains pour y entrer. En fait, tout ce dont j'ai besoin, c'est de ma carte de crédit et d'un billet de 10 000 won utilisé comme "caution" pour la clé du casier et j'ai finalement à peine besoin de parler aux gens. Je dis juste "bonjour" et "merci" en coréen (ou dans une langue s'en rapprochant autant que possible), ce qui les fait généralement sourire.

Avant d'y aller la première fois, Elle m'avait prévenu que je devrais me déshabiller devant des étrangers dans les vestiaires et prendre une douche en costume d'Adam (en France, vous auriez certainement des ennuis si vous faisiez ça). Je me sentais très mal à l'aise la première fois, et je le suis toujours, mais j'imagine que je vais finir par m'y habituer. J'ai également été surpris de voir des spas et des saunas à côté des douches, où les "ajoshis" coréens se détendent et taillent le bout de gras. Les piscines que j'ai visitées font 25m de long (mais Sajik a des bassins de 25 et 50m). Il peut y avoir un peu de monde, mais pas autant que je ne le craignais. Les lignes ne sont pas toutes ouvertes à la nage libre. Il y a toujours de bruyants cours d'aquagym  et/ou des leçons privées, il n'y a donc que deux à quatre couloirs pour la natation. À Yangsan, il y a des panneaux qui vous indiquent la ligne à emprunter en fonction de vos capacités de nageur (débutant, intermédiaire et avancé). Heureusement, Elle me l'avait expliqué avant :


J'ai trouvé cela plutôt pratique. A Haeundae, les panneaux ne disent que "nage libre" (de deux façons différentes, 자유 수영 수영 pour "free swimming" et 자유 레인 pour "free lane", ce que j'ai trouvé déroutant au début), de sorte que vous pouvez vous retrouver à nager avec des gens qui sont beaucoup plus lents ou beaucoup plus rapides que vous. Cependantant, en Corée, les choses semblent s'autoréguler et tout se passe plutôt bien. J'ai été impressionné par les nombreuses "halmeonis" qui savent très bien nager. Je dois souvent m'arrêter pour les laisser passer. A Haeundae, je trouve que les lignes sont un peu étroites, de sorte qu'il m'arrive de heurter quelqu'un ou de me faire heurter, surtout que je suis assez grand et que je nage la brasse. Mais les gens sont très gentils et ne se fâchent si je les heurte accidentellement (peut-être que "영어 마비" aide un peu également😉).

Dernière chose, je suis toujours amusé par la mélodie incessante des téléphones qui sonennt, bippent, ou vibrent à l'intérieur des casiers. C'est comme ça qu'on voit qu'on vit dans un pays hyperconnecté, je suppose. Mais j'y reviendrai une autre fois.